La spécialité de Détecteur
Sur la mer, le
détecteur est responsable de la veille surface et aérienne.
Il informe tous les
vecteurs du dispositif auquel il appartient, rend compte à ses autorités
opérationnelles de la situation tactique, puis prépare les actions offensives
de son unité.
C’est un technicien en
électronique, plus particulièrement spécialisé en matériel électromagnétique.
(Référence : B.O. 557.1 circulaire N°21/DEF/DPMM/EG du 06
août 1975, page 415)
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Insigne de
spécialité pour les équipages |
Insigne de
spécialité pour les officiers
mariniers |
L’insigne de
spécialité se porte pour le personnel du grade de matelot à major inclus sur la
manche gauche.
Il est de couleur
rouge pour le personnel équipage (matelot à quartier-maître), jaune pour les officiers
mariniers (second-maître à major).
Cet insigne est le
seul qui soit cousu de manière assez empirique (qui s’appuie exclusivement sur
l’expérience et l’observation, et non sur une théorie), ce qui en fait un
charme supplémentaire.
Il doit se porter avec
la « mer » horizontale, mais aussi avec fierté et honneur car c’est
l’insigne le plus ésotérique, incompréhensible aux personnes non initiées, et
le plus beau de la Marine Nationale.
L’insigne de bras
symbolise la dualité Tactique (détecter,
informer, agir) et Technique (entretien
et dépannage).
L’ondulation
horizontale reproduit la mer. Ce n’est pas un trait droit car celle-ci n’est jamais
maîtrisée.
Elle est prolongée par
deux demis cercles qui représentent l’espace sous-marin et aérien.
Il se dégage de cet
ensemble un mouvement tournant, symbole du côté permanent et temporel de la
surveillance exercée.
Les éclairs
visualisent les émissions radar et sonar (n’oublions pas qu’à la création de la
spécialité de détecteur, celle de détecteur sous-marins -D.S.M- n’existait pas,
et les détecteurs
étaient responsables de l’ASDIC, valeureux grand-père de nos SONAR).
Ils dépeignent
également la puissance engendrée par les armes mises en œuvre.
Entourant les
représentations tactiques, les deux arcs de cercle évoquent les champs magnétiques
qui sont les bases originelles de la technique du radar.
Un détecteur
en action, en 1974
Le même, aujourd’hui…
(Photo © marine nationale
CYRIL_DAVESNE)